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Val d'Isère : une mission d'expertise pour réintégrer la station aux JO 2030


La mythique face de Bellevarde, spécialement conçue pour les JO d’Albertville en 1992, est toujours en service.


D'abord écartée des sites retenus pour l'accueil des JO d'hiver 2030 dans les Alpes, la station savoyarde de Val d'Isère pourrait finalement rejoindre l'aventure. Une mission d'expertise a été lancée, a annoncé le CNOSF ce jeudi 30 mai.


Nouveau rebondissement pour savoir si, oui ou non, la station de Val d'Isère fera partie des sites hôtes des épreuves pour les JO d'hiver 2030 dans les Alpes. Le comité olympique français (CNOSF) et le CIO ont lancé une "mission d'expertise" pour déterminer si l'intégration de Val d'Isère était nécessaire à la candidature française des JO d'hiver 2030, a expliqué le CNOSF ce jeudi.


Au départ pressentie pour accueillir les épreuves de ski techniques, la station savoyarde n'a finalement pas été retenue au profit de Méribel-Courchevel. Lors de la visite du CIO des différents sites prévus, la station de la Vanoise n'avait même pas été examinée.


Pour ou contre le "regroupement des sites" ?

Avec sa volonté de regrouper les sites, le CIO a souhaité "limiter les coûts et la complexité de l'organisation", nous avait rapporté Karl Stoss, président de la Commission pour le futur hôte des Jeux olympiques d'hiver.


Mais ce regroupement des épreuves de ski alpin à Courchevel et Méribel fait courir davantage de risques en cas d'aléas météorologiques. L'intégration de Val d'Isère peut aussi être un argument de choix pour limiter les coûts et utiliser les infrastructures existantes. La "Mecque des Alpes" a déjà organisé près de 200 épreuves de Coupe du monde et de nombreuses compétitions internationales : JO de 1992, championnats du monde 2009...


L'expertise qui vient d'être lancée devra se prononcer sur "la capacité de Courchevel-Méribel à pouvoir accueillir l'intégralité des disciplines (...) et auquel cas de voir en quoi Val d'Isère serait ou pas nécessaire", a expliqué le président du CNOSF David Lappartient.


La date de son rendu n'est pas encore connue : "La mission d'expertise est en cours et donc on aura le rapport prochainement", a-t-il dit. "Il nous permettra ensuite avec les présidents de régions, avec l'État et avec le CIO de regarder le sujet objectivement. Est-ce qu'il y a besoin ou pas d'ajuster la carte ?"

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