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Isère : Un championnat de Wingsuit pour faire reconnaître la pratique

  • Photo du rédacteur: Arcs 1800
    Arcs 1800
  • 5 août
  • 2 min de lecture
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Ils pratiquent une discipline exigeante, le wingsuit. A l’occasion du championnat de France qui se déroule en Isère, nous avons rencontré des passionnés, adeptes de sensations fortes et déterminés à faire reconnaître leur sport, à trois semaines de la Coupe du Monde.


A plus de 4 000 mètres d’altitude, Nicolas Minvielle et Boris Paturet sautent dans le vide, équipés de combinaisons ailées qui leur permettent de planer à plus de 200 km/h. Les champions du monde en titre de wingsuit participent au championnat de France, organisé cette année en Isère, par l’école de parachutisme de Grenoble, sous l’égide fédération française.


Enchaîner les sauts devant une dizaine de juges

"C’est toujours agréable de sauter", sourient-ils, après un saut vertigineux, effectué grâce à une concentration extrême et un entraînement méticuleux. "On perd un peu les sensations du début, nous avons désormais l'envie de performer et d'avoir toujours de meilleurs résultats" admettent Nicolas Minvielle et Boris Paturet au micro de France 3 Alpes.


Chaque passage est scruté et évalué par une dizaine de juges.

Chaque passage est scruté et évalué par une dizaine de juges. • © J. Desrousseaux / FTV

Chaque passage, filmé par le troisième membre de l’équipe, est observé et évalué par une dizaine de juges. "Les figures sont imposées", explique Christine Letourneur, cheffe juge de la compétition, "nous les jugeons sur la façon dont elles sont faites ou non, ainsi que la technique utilisée". "Il y aussi une partie, plus plaisante" poursuivent les membres de l’équipe Cacolac, "c’est la part de création car nous devons créer une chorégraphie libre".


Une discipline non reconnue par le ministère des Sports

"Bien que la discipline soit reconnue par la Fédération française de parachutisme (FFP), elle ne l’est pas encore par le ministère des Sports", explique la fédération, qui, pour "gagner en légitimité, (...) doit se distinguer par des performances de haut niveau". En effet, "actuellement, la Fédération française de parachutisme prend sur ses fonds propres pour l’aide aux compétiteurs lors des compétitions officielles et mondiales", explique Dominique Mera, secrétaire générale de l'école de parachutisme de Grenoble et membre de la fédération française de parachutisme.


Ce championnat fait office de répétition générale pour la Team Cacolac, en vue de la Coupe du Monde et des championnats d’Europe, prévus du 15 au 21 août à Prostejoy, en République Tchèque. "On prend toujours du plaisir à voler ensemble", soufflent les athlètes français qui se mettent "dans le bain de la compétition".

 
 
 

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