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De nouvelles attaques des écologistes à l'Alpe-d'Huez contre le festival Tomorrowland


Les écologistes attaquent le contrat passé entre la mairie de l'Alpe-d'Huez et Tomorrowland

Huez


Alors que le festival de musique électro Tomorrowland Winter débute ce samedi à l'Alpe d'huez, associations écologistes et élus isérois EELV dénoncent les conditions dans lesquelles le contrat entre Tomorrowland et la mairie de l'alpe d'huez a été passé pour les éditions de 2024 à 2030.


Actionnaires pour le climat, Mountain Wilderness et la France Nature Environnement mais aussi la députée et le sénateur écologistes de l'Isère, Cyrielle Chatelain et Guillaume Gontard, la conseillère régionale Myriam Laidouni et la conseillère départementale Marie Questiaux ont déposé ce que l'on appelle un déféré préfectoral.


C'est recours par lequel le préfet demande au tribunal administratif d'annuler, pour cause d'illégalité, certaines décisions prises par des collectivités locales.


Début le 16 mars de Tomorrowland à l'Alpe-d'Huez

Alors que la quatrième édition du festival de musique électro Tomorrowland débute samedi 16 mars pour une semaine, en clair, ils demandent au Préfet de l'Isère de saisir le tribunal administratif de Grenoble concernant les conditions dans lesquelles le contrat de partenariat entre la commune de l'Alpe d'Huez, la SATA, l'office de tourisme et la société Tomorrowland Winter a été passé pour les éditions de 2024 à 2030.


Pour eux, ce marché aurait dû faire l'objet d'une mise en concurrence "compte-tenu du niveau de participations financières publiques s'élevant à près de 2,3 millions d'euros par édition, soit près de 16 millions d'euros sur la durée du contrat" peut-on lire dans leur communiqué.


"Nous avons saisi le préfet car c'est lui le garant de la légalité" explique Pierre Janot, avocat et président d'Actionnaires pour le climat. "En réservant l'exclusivité pour 7 ans à Tomorrowland, la mairie de l'Alpe d'huez s'est coupée de la possibilité de travailler avec des acteurs économiques locaux, sensibles aux enjeux environnementaux et climatiques, dans le respect de la montagne."


Un festival à 2000 mètres d'altitude

Et Pierre Janot poursuit : "La station est aux premières loges du dérèglement climatique, avec moins de neige, le glacier de Sarenne qui disparait. Faut-il faire venir des milliers de personnes des quatre coins du monde, on parle de plus de 20 000 festivaliers, avec des consommations énergétiques très importantes, pour un festival de musique qui se tient à 2000 mètres d'altitude? Est-ce cette image que la station veut promouvoir? Ou ne vaudrait-il pas mieux réfléchir à un autre modèle?"


Le maire de l'Alpe d'Huez, Jean-Yves Noyrey, nous a expliqué qu'il attendait d'avoir plus d'information mais il a réagi par ces mots : "Les premiers écologistes, c'est nous, car nous voulons vivre chez nous, au milieu de la nature. Et pour cela, on fait attention à l'économie de notre station, pour assurer l'avenir de notre territoire." Le collectif Stop Tomorrowland organise une manifestation samedi 16 mars pour protester contre la tenue de ce festival, dont la première édition a eu lieu en 2019

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