top of page

Bourg-Saint-Maurice : le fort de la Platte rénové par le Loto

  • Photo du rédacteur: Arcs 1800
    Arcs 1800
  • 20 sept.
  • 2 min de lecture

ree

Le fort de la Platte sur la commune de Bourg-Saint-Maurice en Savoie est niché à 2 000 mètres d'altitude.


Le fort de la Platte à Bourg-Saint-Maurice (Savoie) a été retenu pour le Loto du patrimoine. Ce monument, niché à 2000 mètres d’altitude, se dégrade rapidement. Ce coup de pouce financier est donc une bonne nouvelle pour ses propriétaires.


Véronique et Olivier Laurens-Bernard, sont les heureux propriétaires du fort de la Platte, installé à 2 000 mètres d’altitude, depuis 1892. Ce poste d’observation de Bourg-Saint-Maurice (Savoie) abritait jusqu’aux années 60 une vingtaine de militaires.


Ils logeaient dans le fortin central, surnommé le fort Boyard des montagnes. "On a très peu d’informations précises sur la vie des militaires pour la raison que tout leur courrier était censuré, ils n’avaient pas le droit de décrire le fort", explique Olivier Laurens-Bernard.


En hiver, en raison des conditions météo, plus personne ne pouvait quitter le fort. "La difficulté particulière, c’était l’approvisionnement en hiver, parce qu’à l’époque, il y avait plus de neige que maintenant. En fonction de la météo, ils pouvaient rester 15 jours sans approvisionnement. Ils avaient de grosses réserves dans les caves du bas", poursuit le propriétaire des lieux.



Un monument en péril

Seulement, ce monument savoyard à l’architecture particulière, avec un fortin central, plusieurs tours dignes du Moyen-âge, et des fortifications imprenables, est aujourd’hui en péril. Dès l’entrée, les pierres sont à consolider d’urgence. "Le gros problème, c’est que c’est dangereux parce que le pignon de porte a bougé et qu’il faut absolument remettre tout ça en ordre, pour qu’il n’y ait pas de danger pour les gens qui s’approchent du fort", explique Véronique Laurens-Bernard.


Le mur côté Nord, lui aussi, est en train de bouger. Des grilles ont bien été posées, pour tenter de ralentir la chute, mais il y a urgence, certaines zones sont interdites d’accès. "Si le mur décroche, toutes les pierres tombent en dessous. D’abord, on aura du mal à les récupérer, puis on ne sait pas sur qui elles risquent de tomber non plus. Ça ne peut pas continuer comme ça", déplore la propriétaire. Autre priorité : le toit est à étancher. Avec les années, l’eau a fait son œuvre, les anciens dortoirs, les réserves de poudre et d’obus, sont la proie de la rouille.


Des travaux de restauration financés par le Loto du patrimoine

Ici, tout n’est pas à remplacer, juste à consolider, à condition de lancer des travaux sans tarder, une mission évidente, pour les propriétaires. "Combien de personnes disent en passant "mais c’est trop beau !". C’est comme quand on regarde un joli tableau, on ne le détruit pas, on le protège. Quelque part, c’est très beau et ça serait dommage que ça devienne une ruine".


De gros travaux sont donc à entreprendre ici, pour environ 300 000 euros. Bonne nouvelle, le fort de la Platte fait partie des 102 sites français retenus pour le Loto du patrimoine, de quoi pouvoir lancer sa restauration. "On est très heureux d’avoir été sélectionnés. C’est un grand bonheur parce qu’on va pouvoir avancer", se réjouit Valérie Laurens-Bernard.


Les journées du patrimoine, du samedi 20 au dimanche 21 septembre, sont les seules périodes d’ouverture au grand public, sur réservation. En 2024, 150 personnes avaient visité le fort de la Platte.

 
 
 

Commentaires


bottom of page