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Les vacances d'hiver sous la menace des grèves (perchistes, SNCF, énergie, ...)


Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a évoqué dimanche la "possibilité de journées d'action pendant les vacances scolaires" de février.

Des actions sont d'ores et déjà annoncées pour le mois prochain dans les transports, mais aussi dans les stations de ski et les raffineries.

Le bras de fer entre l'exécutif et les syndicats sur la réforme des retraites pourrait s'étirer sur plusieurs semaines encore. Après un premier rendez-vous très suivi, le jeudi 19 janvier dernier, les organisations syndicales veulent reproduire cette mobilisation le mardi 31 janvier prochain, à l'occasion d'un nouvel appel à la contestation. Mais certaines d'entre elles prévoient aussi d'ores et déjà de nouvelles actions en février, dont une possible grève reconductible à la SNCF. Ce qui pourrait avoir des répercussions sur les vacances d'une partie des Français, bien qu'il soit difficile de préjuger de l'étendue de la mobilisation 10 jours avant les premiers départs.


SNCF : grève reconductible "dès la mi-février"

"À partir du moment où le gouvernement s'entête sur ce qui fait conflit, il y a possibilité de journées d'action pendant les vacances scolaires", avait déjà prévenu dimanche le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez, lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. La branche cheminots du syndicat a brandi mardi la menace d'une grève reconductible "dès la mi-février" si le gouvernement ne retire pas son projet, dans un tract commun avec SUD-Rail. Les deux organisations ont appelé dans un premier temps à deux jours d'action à la SNCF les 7 et 8 février.


Ces dates affecteraient les vacances d'hiver. Elles commencent le 4 pour deux semaines dans la zone A (comprenant les académies de Bordeaux et Lyon), le 11 pour la zone B (une grande partie du nord du pays, dont Lille, Strasbourg et Nantes) et le 18 pour la zone C, dont Paris, Versailles et Toulouse, pour une rentrée le 6 mars.


"Sur les vacances, les organisations syndicales n'ont pas encore pris leur décision", a toutefois souligné mardi le ministre délégué aux Transports Clément Beaune, interrogé sur franceinfo. "Il faut du respect et de la responsabilité. On a évidemment un droit de grève", mais "on doit aussi prendre en compte les galères des Français, les vacances qui sont attendues par beaucoup de familles qui ont parfois galéré à Noël", a-t-il plaidé.


De son côté, FO Transports et logistique, dont les adhérents sont chauffeurs routiers, d'autobus ou d'ambulances, a appelé mardi à une heure de grève par jour et, si ses revendications n'étaient pas entendues, évoqué lui aussi la perspective d'une "grève illimitée sur tous nos secteurs".


Préavis de grève "illimité" dans les remontées mécaniques

Autant de signes qui inquiètent les professionnels du tourisme de montagne, lesquels comptent sur l'hiver 2022-2023 pour reprendre pied après deux saisons marquées par la pandémie, dans un contexte d'explosion des coûts énergétiques en parallèle. D'autant qu'une menace de grève pèse sur les remontées mécaniques.


Les deux principaux syndicats de ces professionnels ont en effet déposé des préavis de grève pour le 31 janvier afin de protester notamment contre le projet de réforme des retraites. Présenté comme "illimité" et concernant 17.000 saisonniers en France, ce préavis vise selon FO à respecter les délais légaux pour "permettre aux saisonniers de participer à la prochaine journée de mobilisation contre la réforme des retraites qui devrait être décidée pour un jour de février".


Disant "comprendre cette inquiétude" des professionnels du secteur, la ministre chargée du Tourisme Olivia Grégoire a toutefois voulu se montrer rassurante. "D'après les informations dont je dispose, on est sur un blocage le 31 janvier. Donc on ne parle pas, à date, d'une mobilisation qui empêcherait les touristes de profiter mais aussi les acteurs économiques de se relever", a-t-elle expliqué mardi.


Grève "reconductible" à partir du 6 février dans les raffineries

Du côté des raffineries, la CGT pétrole avait d'ores et déjà proposé une grève de 24 heures lors de la première journée de mobilisation, avant de renforcer leur contestation par paliers : 48 heures le 26 janvier et 72 heures le 6 février, date à partir de laquelle la grève sera "reconductible" avec "si nécessaire, l'arrêt des installations de raffinage". Quant à la CGT Mines-Énergie, elle a lancé une grève reconductible le 19 janvier dans le secteur des industries électriques et gazières.

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