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  • Photo du rédacteurArcs 1800

La Plagne : les stages de survie connaissent un succès grandissant, porté par les jeux télévisés


Depuis quelques années, dans la foulée des jeux télévisés d'aventure, les touristes s'essaient aux stages de survie. Apprendre à faire un feu, à se repérer dans une forêt ou encore construire un abri comme dans Koh-Lanta ou Pékin Express. Des activités familiales qui ont toujours plus de succès.


Une carte IGN, quelques points de repère et l'aventure peut débuter. La journée commence avec deux heures de marche et 5 kilomètres en autonomie pour un groupe d'aventuriers venu apprendre les bases de la survie à Aime-La Plagne (Savoie). Un vrai dépaysement pour Christophe et son fils Lilian.


"C'est magnifique. On est sur un petit chemin dans la nature. Il n'y a que le bruit de la nature", remarque Christophe, un vacancier de l'Essonne. Son fils et lui ont passé la première épreuve avec succès. "C'est la première fois que j'utilise une carte pour me repérer dans la nature. Si c'était à refaire, je le referais. C'était un kiff", s'enthousiasme Lilian. "On partage ce moment et on apprend tous les deux", ajoute son père.


Ce stage de survie leur offre l'opportunité de vivre quelques heures dans la peau d'un aventurier. Alors après l'orientation, place au feu. "On coupe seulement les branches mortes qui sont déjà très sèches", prévient leur guide Guillaume Brun, prodiguant quelques conseils aux aventuriers avant de se lancer en famille.


Les stages de survie connaissent un succès grandissant, porté par les jeux télévisés d'aventure


Le goût de l'aventure

"J'adore la survie. C'est marrant, on apprend plein de trucs. Et j'aime bien la nature, ça me plaît, donc je trouve ça intéressant", s'amuse Héloïse, une aventurière de 11 ans. "Il y a la transmission, l'envie de partager des moments en famille, montrer ce que l'on sait faire et ce qu'on a envie qu'ils sachent faire par eux-mêmes, ajoute son père Damien. Et la marche en montagne, ça permet de les sécuriser. Ils ont un petit peu moins peur."


Depuis dix ans, ces stages plus ou moins extrêmes se multiplient. Un phénomène porté par des émissions télévisées comme Koh-Lanta ou Pékin Express, et amplifié par les confinements. "On a besoin de tout ce qu'il y a autour de nous : la forêt, la montagne, les rivières, estime Guillaume Brun. Les gens comprennent de plus en plus qu'on a besoin de ça pour pouvoir traverser les moments difficiles qu'on connaît actuellement."


Pour faire partie de l'aventure, il faut débourser 35 euros pour une journée. Le prix de la satisfaction, celle d'allumer son propre feu. Une activité qui se veut accessible, même si les chamallows restent en option.

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