Découvrez les trésors cachés du Faucigny en Haute-Savoie, entre montagnes sauvages et plaines urbanisées
C'est un territoire varié, entre plaines industrialisées, vallées touristiques et premiers contreforts des Alpes du nord. Historiquement, le Faucigny s’étendait sur une bonne partie de l’actuelle Haute-Savoie, depuis le Mont-Blanc jusqu’au bassin genevois. Aujourd’hui, lorsqu’on parle du Faucigny, on évoque surtout la basse vallée de l’Arve et du Giffre.
Une région que l’on traverse par l’autoroute blanche, en direction du Mont-Blanc, des stations de montagne ou de l’Italie. Mais s’y arrêter offre la possibilité de découvrir quelques trésors cachés.
D’abord, le symbole du Faucigny est cette montagne solitaire qui surgit comme un phare au milieu des plaines de l’avant-pays : le Môle. C’est un repère pour les habitants de cette région, tant cette montagne est isolée du reste de la chaîne, et offre un panorama éblouissant sur la quasi-totalité des massifs du département, du Mont-Blanc bien sûr, au Chablais, en passant par les Bornes, les Aravis, et au loin les Alpes Suisses ou le Jura.
Le sommet du Môle, qui, malgré son altitude très modeste (1 863 m) a des accents de géant.
Gravir le Môle, est donc l’occasion de mieux comprendre la vie de cette région, partagée entre l’industrie du décolletage qui provient de la proximité de la Suisse et de sa tradition horlogère, et les montagnes plus sauvages qui jouxtent immédiatement ce territoire très urbanisé.
Ici, le tourisme est comme souvent l’un des moteurs principaux, mais pas seulement. La tradition industrielle et son savoir-faire unique au monde dans le décolletage, ainsi que l’activité transfrontalière en font un territoire particulièrement actif. Et cela se voit depuis le sommet de cette montagne emblématique, où ces univers se côtoient sans transition.
On passe des zones industrielles aux vignobles d’Ayze, qui produisent un vin de tradition que l’on retrouve sur les plus grandes tables. Puis, aux alpages isolés, avant de découvrir le sommet du Môle, qui, malgré son altitude très modeste (1 863 m) a des accents de géant. Il faut dire que sa crête sommitale est raide et son panorama époustouflant.
Avec ses 360 degrés de visibilité, il est digne d’un des plus hauts sommets des Alpes ! Ça n’est pas pour rien que cette montagne, pourtant banale vue d’en bas, est l’un des trésors du Faucigny.
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