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  • Photo du rédacteurArcs 1800

Cocottes, le magazine féminin et parental made in Savoie arrive en kiosques



Le bimestriel savoyard féminin et parental, né l'année dernière, fait son arrivée ce mois-ci dans les kiosques de France.


Le bimestriel Cocottes est disponible dans 12 000 points de vente en France.


Cocottes, c’est un magazine féminin et parental, créé par trois Savoyardes il y a un an : Geraldine Vischi, Aurélie Delettre, et Joanne Bastien. Après avoir écoulé ses premiers abonnements et ses 5 premiers exemplaires uniquement via la vente en ligne, le bimestriel est arrivé en kiosque le 1er juillet.


Passer du e-commerce aux kiosques

Les trois fondatrices ont installé leur bureau à Moutiers (Savoie) et commencé leur magazine au moment du premier confinement. À l’époque, elles avaient décidé de se tourner vers le e-commerce, la vente en kiosque représentant un risque trop important pour démarrer, en cette période de crise sanitaire. Mais cela a aussi été un frein à leur développement, selon elles.


« Les réseaux sociaux étaient notre seul moyen de communication possible. Et dans notre cible, c’est à dire les femmes de 30 à 45 ans avec enfants, certaines ne sont pas sur les réseaux sociaux. Et puis la presse est vraiment associée au kiosque, on nous a beaucoup demandé chez quels marchands de journaux le trouver », a expliqué la co-fondatrice Johanne Bastien à Actu Savoie.


« On ne se retrouvait plus dans la presse féminine »

Au départ de la création de Cocottes, il y a le constat de ces trois journalistes devenues maman au même moment en 2015 : « On ne se retrouvait plus dans la presse féminine et ses injonctions. D’un côté, on a des « soyez vous-même » et du « body positive », et trois pages plus loin, on vous explique qu‘il faut que vous fassiez un régime. Je caricature un peu, mais en tout cas on voulait autre chose. On s’est dit qu’il fallait qu’on fasse le magazine qu’on aimerait lire » raconte Johanne.


Dans ce bimestriel de 76 pages, dont le sixième numéro vient de paraître, les lectrices peuvent y trouver des sujets famille, santé des enfants ou de la maman, pédagogie et éducation, mais aussi travail.


Si certains articles pourraient tout à fait être lus par des hommes, comme ceux concernant la parentalité, Cocottes s’adresse avant tout à des femmes, selon Johanne Bastien. « C’est tourné comme une conversation entre copines. On a gardé certains codes du magazine féminin, en abordant des sujets mode, shopping, déco et psycho, qui intéressent surtout un public féminin. »


Pour les fondatrices, l’essentiel est de déculpabiliser les femmes, en laissant un espace de libre expression aux galères quotidiennes, entre problèmes de couple, problèmes personnels, enfants à gérer, et une crise sanitaire qui s’ajoute à tout cela. « On essaie de dire qu’on a le droit de râler, de craquer, d’aller mal. On ne veut pas juste informer, mais aussi partager, rire, et déculpabiliser. »


Une identité éditoriale marquée en province

Profondément ancré en Savoie, Cocottes cherche également à se faire porte-voix des femmes résidant en province. Les fondatrices se disent agacées par la plupart des magazines féminins installés dans la capitale.


« Ils parlent toujours que de ce qu’on trouve à Paris, sans prendre en compte les femmes en province. Ils ne prennent pas en compte certaines réalités provinciales, par exemple le fait d’avoir des difficultés de trouver des médecins spécialistes dans certains domaines », s’insurge la cofondatrice de Cocottes.


Une ligne éditoriale qui a convaincu 4 000 femmes de s’abonner au bimestriel, en un an, et 8 000 numéros ont été vendus. Le sixième numéro, paru le 1er juillet, est disponible dans 12 000 points de vente à travers la France.


Les fondatrices espèrent atteindre les 25% de vente en kiosque, en sachant que la presse féminine se vend à 40% en moyenne. Si les ventes sont suffisantes, le prochain numéro paraîtra en septembre.

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