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  • Photo du rédacteurArcs 1800

Au Canada aussi les stations de ski désespérées de trouver du personnel à l’approche de l’hiver



La station de ski Big White s'inquiète de ne pas avoir assez d'employés pour la saison qui approche.


Fortement dépendant des travailleurs saisonniers venant d’autres pays, les stations de ski de la Colombie-Britannique sont préoccupées. Alors que la pandémie continue de s’avérer un obstacle pour de nombreuses personnes voulant venir au Canada, les stations doivent trouver des solutions de rechange pour trouver du personnel.


La pénurie est telle, que certaines stations de ski craignent de ne pas pouvoir fonctionner au maximum de leur capacité cet hiver. C’est le plus gros problème auquel nous sommes confrontés, dit le vice-président principal de la station de ski Big White à Kelowna, Michael Ballingall.


La station a besoin de 600 employés pour fonctionner cet hiver, mais jusqu’à présent n’a confirmé l’embauche que de 230 employés.


Je dis confirmé parce qu’ils ont accepté un emploi chez nous, mais nous ne savons pas s’ils ont accepté un emploi ailleurs. Ce n’est que lorsque nous leur demandons de venir que nous pouvons réellement pousser un soupir de soulagement, précise-t-il.


Le Sun Peaks Resort près de Kamloops fait face au même manque de travailleurs saisonniers confirme la directrice des communications, Christina Antoniak.


L’industrie du ski compte énormément en temps normal sur le personnel international, souligne-t-elle en ajoutant que la station a dû faire preuve de créativité cette année en intensifiant notamment ses efforts de recrutement dans la région et dans d’autres provinces.


Des gens dans une remonté de ski.

La station de ski Sun Peaks, près de Kamloops, emploie environ 600 personnes lors des périodes les plus occupées de l'année.


Difficile pour les travailleurs saisonniers

Selon Michael Ballingall Big White connaît normalement un afflux de candidatures de travailleurs saisonniers à cette période de l’année, mais la situation avec la COVID-19 complique maintenant les choses.


Avant que la pandémie frappe, Pedro Pablo Iturrieta travaillait dans un restaurant de Whistler grâce à un visa vacances-travail. Lorsque les restrictions de santé publique ont été mises en place et que le restaurant où il travaillait a fermé, il a été contraint de rentrer chez lui au Chili.


Offre d’emploi en main, il souhaite maintenant revenir au Canada pour travailler dans une station de ski, mais ne sait pas si ce sera possible, car bien qu’il soit pleinement vacciné, il a reçu une dose d’un vaccin n’étant pas approuvé au Canada.


Une réalité qui l’obligerait à se mettre en quarantaine après son entrée au pays. En plus des frais supplémentaires de cette quarantaine, Pedro Pablo Iturrieta mentionne que les vols à partir du Chili vers Vancouver sont plus chers qu’avant la pandémie.


C’est un peu frustrant. Je veux y retourner parce que j’ai mon travail là-bas, mais c’est cher pour moi, dit-il.


Michael Ballingall reste toutefois optimiste. Avec des pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande commençant à autoriser des vols vers le Canada, il espère que davantage de travailleurs pourront venir.


Nous n’avons pas encore appuyé sur le bouton panique, mais la main-d'œuvre est définitivement notre préoccupation principale, avoue-t-il.

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